En l'an 2000, quelques responsables des associations régionales et quelques chefs de choeur se rencontrent pour échanger leurs idées et leurs soucis quant à l'avenir des choeurs d'église et quant au répertoire francophone proposé par le clergé et les animateurs liturgiques qui pose problème aux chefs et au choristes sur le plan de leur niveau musical. Les choeurs souhaitent ne plus être simplement des substituts des assemblées mais des ensembles vocaux dignes de ce nom. Les chanteurs demandent aussi aux autorités épiscopales de mieux prendre en compte la « spécificité fribourgeoise » des chorales, dans la qualité vocale comme dans la tradition populaire du chant, véritable langage compris de tous et porteur de la foi dans ce canton. D'autre part, la pénurie de chefs inquiète les choeurs et les communautés paroissiales. Avec la mutation de l'Ecole Normale en HEP, la formation des chefs ayant disparu des programmes, il fallait que les chanteurs eux-mêmes réagissent pour obtenir de la DICS et du Conservatoire qu'ils assurent cette formation de base pour chefs amateurs.

Premières démarches
Un groupe de travail, appelé «groupe de Neyruz» fait la proposition de réunir les responsables de toutes les associations pour mettre sur la table leurs problèmes et leurs soucis communs. Parallèlement, les responsables de SCCF (Société Cantonale des Chanteurs Fribourgeois) font les mêmes démarches et cherchent à réunir sous une même entité l'ensemble des très nombreuses chorales de ce canton oeuvrant en rangs dispersés.

Premiers contacts
En date du 5 octobre 2002, se tient à Onnens une première assemblée qui réunit les responsables, présidents et directeurs, de toutes les associations qui, jusqu'alors n'avaient pas de contacts entre elles, bien que défendant les mêmes causes.Le 17 mai 2003, une 2ème assemblée permet aux délégués de débattre, avec beaucoup de franchise, soucis, incompréhensions, doutes,espoirs et aboutit à légitimer le groupe de travail en lui donnant mandat de continuer ses démarches.

Assemblées constitutives
L'assemblée du 27 novembre 2004 permet l'analyse des premiers statuts qui sont débattus ultérieurement à l'intérieur de chacune des associations. L'assemblée historique du 4 juin 2005 permet l'adoption -avec quelques amendements- des statuts, la nomination d'un comité composé de présidents, de chefs et d'un délégué du Vicariat Episcopal (voir page suivante) . Un budget de fonctionnement et une cotisation annuelle y sont votés.

Adhésion au GAC
Les associations, individuellement, se sont prononcées ultérieurement sur leur adhésion au GAC : sur 13 associations, 12 ont confirmé leur adhésion ainsi que leur appartenance comme membre collectif de facto à la nouvelle FFC (Fédération Fribourgeoise des Chorales) nouvellement créée. Voir ww.chant.ch Le GAC s'est mis au travail en collaborant étroitement avec la FFC et en mettant sur pied :

  • la commission Musique et Liturgie
  • un groupe INTERNET pour créer et gérer le site des Céciliennes